Je me rends compte que mes posts sur ce blog sont un peu “random” mais ce n’est pas grave et on ne se refait pas 😉 puisque aujourd’hui je vais vous parler de CUISINE ! C’est quelque chose d’assez particulier dans ma vie et qui prend de plus en plus de place, et puis c’est un bon sujet de rentrée, ça prolonge les vacances et ça change de la tech et de l’IA non ? Les deux actualités qui me poussent à écrire sur ce sujet sont les suivantes : en juin dernier, j’ai pris la décision de démarrer un CAP Cuisine en ligne avec l’Atelier des Chefs (si si, je vous raconte un peu plus bas) et ensuite, quelques semaines plus tard, Paul, un de mes fils qui vient d’avoir 18 ans, a validé son Bac Pro Cuisine à Albert de Mun et vient de décrocher son premier CDI au Bouillon du Coq de Thierry Marx à Saint-Ouen (cool, bravo Polo). Jamais je n’aurais pensé qu’un de mes enfants en ferait son métier (mais c’est super, je suis trop fier). Et à titre perso, je n’aurais jamais pensé que je prendrais autant de plaisir à cuisiner et à monter en compétences pour le faire de façon professionnelle (même si l’idée ce n’est pas d’en faire mon métier hein). Et quand je regarde dans le rétroviseur, mon histoire personnelle ne me prédisposait pas DU TOUT à développer un intérêt pour la cuisine.
Les racines familiales (🐟) et l’histoire de mon parcours culinaire atypique
Dans le cadre de leur activité professionnelle de poissonniers (avec un magasin et des camions qui tournaient dans toute la région), mes parents se sont très vite diversifiés pour offrir des services de traiteur. Donc dès la fin des années 1970 et mes premières années, j’ai été baigné par le commerce alimentaire et la cuisine qui étaient omniprésents dans ma vie quotidienne puisque notre famille vivait dans l’arrière-boutique de la poissonnerie. Notre cuisine familiale était le lieu de nos repas mais aussi et surtout le laboratoire de la préparation des recettes que mes parents commercialisaient dans la boutique et les “tournées”. Dès le matin à l’aube et toute la journée, les poissons au court-bouillon, coquillages et crustacés, huîtres et moules, pains de poissons, mayonnaise, coquilles Saint-Jacques, soupe de poisson… les odeurs et les saveurs étaient partie intégrante de mon quotidien. Je n’étais à l’époque pas très “client” du poisson et pas plus des légumes (je préférais la viande) et l’idée de “faire la cuisine” était très loin de mes préoccupations. De par leur génération, leur terroir (le Poitou) et leur profession, mes parents m’ont élevé dans les choses simples et bonnes des plaisirs de la table : produits sains, locaux (souvent du jardin ou du champ de leurs amis) avec le “fait-maison” comme mode de préparation unique. Étudiant, ça s’est dégradé considérablement car mes parents n’étaient plus là pour me faire “bien manger” et donc je partageais mes repas avec mes proches à base de croque-madame frites mayonnaise, de crêpes (car je servais dans un restaurant pendant mes études à Sc Po Toulouse) et de charcuteries et de tapas quand on jouait à l’extérieur, et à domicile c’était les 🍕, les pâtes et les boîtes de cassoulet, de paella, etc. Marié, puis re-marié, ce n’était plutôt pas moi qui cuisinais, ou de manière marginale, et j’affectionnais plutôt les restaurants ou les livraisons à domicile (#flemme), ou alors uniquement certains plats pas du tout équilibrés mais qui ont fait ma popularité auprès de mes enfants : crêpes Knacki Vache Qui Rit, plats ultra-transformés et moulte quiche-lorraine ultra fromagées avec des lardons, des pâtes et des ingrédients industriels.
🍽️ Le COVID m’a sauvé et mon fils Paul a fini de me convertir
Cela a duré comme ça… jusqu’au premier confinement du COVID où je me suis retrouvé, comme nous tous, cloîtré à Paris, avec ma femme en première ligne au front (médecin en SSR en Seine-Saint-Denis #ouch), et moi en deuxième ligne à la maison à faire le soutien scolaire des enfants et la logistique. Et là, parce que ça m’occupe et que ça me déstresse, parce que Madame adore manger et les bonnes choses en général mais que là, en pleine “guerre contre le virus”, ça me permettait de me sentir moins impuissant et que ça l’aidait et la réconfortait quand elle rentrait tous les soirs épuisée en pleurant, je me suis mis à cuisiner, des trucs simples et efficaces. Et de fil en aiguille, je me suis mis à prendre du plaisir, à varier les plats, à apprendre certains gestes, à m’équiper du minimum de matériel… et c’est grâce au coronavirus que j’ai attrapé le virus de la cuisine ! Depuis, quand je suis à Paris, je cuisine pour mes enfants (ados) qui auraient sans ça le régime alimentaire que j’avais à leur âge ; et quand je suis à Carcassonne, je cuisine pour ma femme et ses/notre enfants. Bien sûr, il y a parfois quelques livraisons, et souvent des restaurants quand la #flemme me prend ou que la charge de travail ne permet pas de trouver l’énergie pour cuisiner, mais globalement maintenant mon quotidien est fait d’approvisionnements (je fais les courses) et de transformation en plats (je cuisine), et c’est très cool, j’adore. Alors, quand mon fils Paul a arrêté son lycée en filière générale pour bifurquer vers un lycée professionnel en section cuisine, non seulement je l’ai soutenu, mais j’ai commencé à développer des complicités et des compétences à son contact. Jusqu’à ce que je décide de l’imiter en m’inscrivant en CAP Cuisine en ligne sur l’Atelier des Chefs !
Nouveaux défis : un CAP Cuisine à l’Atelier des Chefs et plein de plaisirs sains au quotidien
Maintenant, plus de plaisanteries 🔪 : j’apprends les gestes, la théorie, le métier de commis de cuisine ! Pas de pression car je ne veux pas en faire mon job, et surtout j’adore apprendre. Ce n’est pas un hasard si j’ai cofondé Simplon, été intervenant au CELSA et si je fais des formations à l’IA (je vous les conseille d’ailleurs lol) : la pédagogie et la transmission me passionnent et J’ADORE APPRENDRE. Je lis des dizaines de livres par mois depuis des dizaines d’années, je consomme beaucoup de médias, ma curiosité est insatiable et mes sujets de prédilection sont très divers (la tech, l’impact mais aussi le yoga, l’astrophysique et l’astronomie, le développement personnel, etc.). Quand j’aime un sujet, je dévore tous les livres écrits sur le sujet, je veux tout savoir, tout comprendre. Et donc en 2023 et en 2024, je me suis mis à me former à l’IA un peu sérieusement : j’ai accumulé des dizaines de certifications en ligne sur le sujet (voir ici) et passé avec d’autres participants du monde entier un certificat de 8 semaines au MIT à la croisée du département “business” (la Sloan Management School) et du laboratoire tech spécialisé sur l’IA (le CSAIL). Et donc pour la cuisine, c’est pareil : je veux connaître et comprendre les bases, maîtriser les gestes, identifier les mécanismes qui sont à l’œuvre derrière ce métier génial mais très différent selon le lieu et l’univers dans lequel il se déploie.
I 🫶 cuisine and cuisine is 🫶
🍴 Mais bon, le fond de l’histoire c’est que la cuisine c’est une technologie de diversion (je ne pense plus à rien quand je cuisine) et de transmission d’amour à grande échelle (parfois je me dis que ce n’est que cela). La cuisine c’est une science multidisciplinaire entre la chimie et la physique mais aussi un artisanat et un art. C’est un métier mais surtout une passion dévorante (lol) qui renforce son lien aux autres (famille, ami-e-s, relations) et à soi, car on ne le répétera jamais assez : l’alimentation est notre première médecine ! La base de notre bien-être et de notre santé à court, moyen et long terme. Ce que j’aime, c’est que c’est aussi une école d’humilité (comme le yoga, le sport et plein d’autres activités), qu’on a toujours des choses à apprendre, que rien n’est acquis, que le produit est la base de tout et une grande partie de la clé du résultat final. C’est une discipline du quotidien, un lien fort à l’essentiel, au convivial et bien sûr je ne prendrai pas la grosse tête. En plus, quand on a des “viandards” (Paul, Félix, Jules, Loucas) et des vegan/flexitariens à forte tendance “veg” (Inès, Géraldine, bibi) : ça oblige à être créatif et multi-plats. Mais que ce soit bien clair hein : le “Chef” 👨🍳 ce sera peut-être mon fils s’il continue à bien bosser (là il est au Bouillon du Coq de Thierry Marx à Saint-Ouen) et s’il le souhaite (il s’est acheté le magnifique livre “Imprégnations” d’Anne-Sophie Pic), ça ferait un autre « Paul B » dans le landerneau de la cuisine lol. Quant à moi, je suis juste et tout simplement une personne qui cuisine, pour les siens et pour lui, et qui utilise ChatGPT, le web et https://chefsimon.com/ sans modération. Donc il se peut que je revienne sur mon apprentissage (en ligne avec l’Atelier des Chefs, et en vrai) et mon avancement dans ce cursus de CAP Cuisine, peut-être pas ici (quoique) mais plutôt sur mes autres réseaux sociaux (Facebook/Insta). Je “mange” de la théorie et j’apprends plein de choses sur les aliments, les techniques et l’histoire de la cuisine. Je fais mes gammes et je me frotte aux basiques de la cuisine qui sont demandés dans le cadre de l’examen. Et j’ai des activités culinaires extra-scolaires que ma vie quotidienne de cuistot familial au fil des saisons, des envies et des idées que je glane.
👨🍳 “C’est moi qui l’ai fait” 😉
Dans un autre article, je vous raconterai d’autres épiphanies et d’autres rédemptions que j’ai pu réaliser et qui sont comparables à ma “conversion” à la cuisine, mais pour l’heure et pour conclure, voici quelques exemples de choses que j’ai pu faire ces dernières semaines pour vous donner l’eau à la bouche et vous inviter à me partager vos expériences, vos recettes et votre relation à la cuisine :
- Un risotto aux fèves fraîches de Sisi et aux morilles
- Des bons pains (complets, avec des farines variées, avec mon levain, etc)
- Un tian de légumes du soleil
- Une lotte rôtie aux herbes avec une purée de patate douce
- Une tapenade maison bien dosée
- Une tarte aux fraises avec une pâte sablée et une crème diplomate
- Des financiers aux amandes, des marbrés, des pancakes pour les goûters
- Des vraies bonnes lasagnes végétariennes
- Un vrai gratin dauphinois
- Une vraie ratatouille avec un vrai concassé de tomates
- Des curry de légumes, des dahls, des plats végétariens savoureux
- Une tourte avec les restes du poulet et une pâte à l’huile niçoise
- Avec les mûres du lac de la Cavayère à Carcassonne : des muffins et des tartes (avec un confit de mûres en base)
- Une moussaka dans les règles de l’art
Vive la cuisine et la passion d’apprendre (et de transmettre) !
